Après avoir gravi la rue d'Estrées, le passant, émerveillé par la silhouette imposante et majestueuse de la Cathédrale Saint Etienne, ébloui par la pierre de Jaumont dont elle est bâtie, ne peut lutter contre sa curiosité, qui le pousse à pénétrer dans l'édifice.

Avant même qu'il ne pousse la porte du portail principal, édifié tardivement - au début du XXème siècle - de nombreux motifs de fascination s'offrent à ses yeux : la remarquable rosace qui surmonte le porche en est un, les sculptures, sur les parois du portique, représentant le Jugement Dernier, en sont d'autres... Ce remarquable porche gothique remplaça un portail plus ancien au début du XIXème siècle.

Le visiteur est ensuite immergé dans un univers magique, hors du temps, hors du monde.
Une lumière apaisante - dûe à la surface considérable de vitraux qui percent les murs du bâtiment : 6.500 m², un record dans l'Hexagone ! - une musique captivante, émanant de l'orgue Renaissance, suspendu à mi-chemin entre terre et cieux, des dimensions extraordinaires (cette cathédrale, avec ses 41,77 mètres, est la deuxième plus haute de France) créent une atmosphère magique, envoûtante.

Construction et évolutions de l'édifice
A l'emplacement du monument actuel avait été bâtie au Vème siècle l'une des premières chapelles mosellanes. Plusieurs édifices se succédèrent ensuite à cet emplacement.
Aux alentours de l'année 1220, selon la volonté de l'évêque
Conrad de Scharfeneck, fut entreprise l'édification de la cathédrale Saint Etienne.
Bénie le 11 avril 1552, au terme de plus de 300 ans de travaux, le bâtiment subit, jusqu'au début du XXème siècle, plusieurs modifications.
Ainsi, par exemple, en 1762, l'aménagement de la Place d'Armes souhaité par Louis XV nécessita la destruction de petites églises annexes
. En outre, le premier portail principal, dessiné par l'architecte Blondel, et dont l'apparence nuisait vraisemblablement à l'harmonie de l'ensemble, fut détruit en 1898, et remplacé, sous les ordres des occupants allemands, par un le porche de style gothique visible sur la photographie ci-dessus, à droite.

À ne pas manquer

La Tour de la Mutte

Il est possible de visiter la fameuse Tour de la Mutte, bien connue des Messins, qui culmine à près de 90m. Après une éprouvante ascension - certaines sections sont bien étroites ! - on peut profiter d'un superbe panorama sur Metz et le Pays Messin.
Les vitraux
On s'attardera en particulier devant les superbes oeuvres de Jacques Villon, que l'on peut admirer au fond de la Chapelle des Evêques, ainsi que ceux de Marc Chagall - discrets mais sublimes ! - dans le choeur.
Le Trésor

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